Se taire, c’est cautionner

Clientélisme, gestion catastrophique du personnel, incapacité à mener son programme, absence de vision à moyen terme, démocratie locale foulée aux pieds, gestion financière opaque, incapacité de diriger une équipe d’élus plus de 18 mois.

Tel est le bilan de F. Poussineau.

Quelle doit être l’attitude d’un élu face à cette situation ?

Tout est affaire de convictions puis de courage.

Rester au chaud au sein du groupe majoritaire, et faire la politique de l’autruche, est sans aucun doute la solution la plus simple, celle où on reçoit les honneurs, sans risque de prendre de coups et de faire la une des journaux.

Mais est-ce une attitude responsable et est-ce là assurer les fonctions d’élu que la population nous a confié ?

NON ! Garder le silence aurait le poids des larmes.

C’est pourquoi j’ai annoncé mon départ de l’équipe majoritaire le 3 mars dernier.

J’ai alors lancé un appel aux autres conseillers municipaux, « à tous ceux qui partagent mes craintes et mes convictions, à me rejoindre pour mettre en place un projet d'avenir alternatif pour notre commune et nos concitoyens ».

C’était un appel au courage et je dois saluer tous ceux qui y ont répondu (tout comme je pense que tous les citoyens devraient saluer ce courage républicain).

J’ai inclus en PJ des extraits de leurs déclarations lorsqu’ils ont annoncé leurs décisions.

Quant à ceux qui ne nous ont pas rejoint, je souhaite les mettre en garde et leur livre aujourd'hui cette citation d'Aragon :

"Le soleil a toujours blessé les yeux de ses adorateurs".

Aujourd’hui, se taire, c’est cautionner.

Demain, ils devront répondre de leur aveuglement.