Dans mon article du 7 avril dernier, j’attirais l’attention sur « l’espérance de vie » d’un cadre de notre commune ces dernières années (9 mois en moyenne). La valse des directeurs
Je posais le problème de la prochaine défection souhaitant que cette règle statistique assez funeste soit mise en défaut.
Malheureusement il n’en est rien puisque le Directeur Général Administratif (DGA) vient d’annoncer son départ moins d’un an après son arrivée.
C'est donc le cinquième ou le sixième directeur qui jette l'éponge sous les mandatures de notre Maire, auxquels, il faut ajouter autant de directeurs des services techniques et autant de responsables de cabinet. Je n'arrive même plus à en assurer la comptabilité !
Faut-il parler de malédiction à Saint-Arnoult pour expliquer que les cadres administratifs ne restent que 9 mois chez nous alors qu’ils restent les 6 années de mandat chez nos voisins ?
En s’appuyant sur des faits concrets, il semble plus réaliste d'affirmer qu’il s’agit de difficultés à travailler avec le premier magistrat de notre commune ou de problèmes de recrutement. Dans les deux cas, la responsabilité de notre maire est engagée dans ce fiasco.
Rotation du personnel, mise en place d’un syndicat pour se défendre, arrêts de travail de certains agents sont autant d’évènements qui traduisent un malaise profond et créent une rupture avec l’ambiance paisible qui prévalait encore il y a quelques années dans notre commune.
On entend même parler de pressions et de harcèlement moral par des personnes qui les ont subies.
Que de gâchis sur le plan humain ! Et que dire des conséquences sur l’efficacité des 100 employés municipaux qui changent régulièrement de directeur avec leurs conséquences financières, sans compter les procédures juridiques qui accompagnent les départs en conflit ouvert ?
Aujourd’hui, notre commune est sur la liste noire des cabinets de recrutement, ce qui ne facilite pas les remplacements.
Le Directeur Général des Services (DGS) actuellement en place, qui est un homme de valeur, a fait savoir à plusieurs conseillers qu’il recherchait une autre affectation.
Lorsque l’on sait qu’il est la clef de voûte de l’administration de notre commune et des agents communaux épuisés par ces dernières années d’errements et de pressions, on est en droit de s’inquiéter pour l’avenir.
Bien sûr, ce ne sont pas des informations que vous pouvez lire dans l’Eclair !
Il est urgent de mettre un terme à cette situation.